Triathlon de Saint Suliac 2017

C’est simple. En étant un peu chauvin on dirait qu’on a vu du noir et orange toute la journée !


Le S du Matin :

                Malgré un petit retard de 15min, l’épreuve s’est déroulée sous le soleil.  Nicolas Terrien est présent. Course de reprise après son fou mois de Mai-Début-Juin. Sorti 3ème de l’eau, on sent (à regarder le live vidéo 😉 ) que le petit jeune a un coup à jouer. Mais de là à maintenir la tête de course même sur le vélo, franchement, on y croyait pas ! Pourtant, c’est le cas et Nico n’a plus qu’a plus qu’à dérouler sa course à pied pour l’emporter avec une bonne minute d’avance. Franck, son père, ne peut que constater la performance du fiston mais s’empare tout de même de la 23ème place (5ème Vétéran). Viennent ensuite Jean (60ème), Jacques (82ème) & Anthony (124ème). Edit du 29/06 : Toutes nos excuses nous avions oubliés les résultats de Stéphane Moussu (77) et Damien Dumoulin (29).

Le M de l’après-midi :

Alors que le S le montait 2 fois, le M se coltine le Mont Garrot 5 fois ! Avec la foule en délire, les premiers mettant un tour ou 2 aux derniers, je ne vous raconte pas l’ambiance dans ce raidare ! On se croirait presqu’au Tour de France. Bon avec beaucoup moins de vitesse ! Faut pas déconner ! Gaëtan réalise une nat’ correcte avant un (trop) gros vélo où il reprendra la tête dans le 3ème tour. Complétement cuit pour rentrer au parc avec 45’’ d’avance, Gaëtan n’arrivera pas à contenir les retours de Maxime Greneu, Charles Bouin et Séb Bourdin et échoue une nouvelle fois à une 4ème place… Steven Avril, venu lui aussi parfaire sa prépa pour XTERRA France, vient titiller le TOP10 : 11ème avec une course à pied toujours meilleure au fil de la saison ! Sylvain Belhache l’emporte chez les Vétérans (17ème au Scratch) alors que Clarisse Lemaître l’emporte, elle, chez les femmes ! A noter également les résultats de David 43ème, Thierry 122ème & François 144ème.

Crédit Photo : Philippe Métairie

Edit du 27/06 :

Fanch a décidé de revenir sur sa course :

Embarquement pour St Suliac !

Autant vous dire que depuis une semaine et encore plus ce matin, je m’interroge sincèrement sur mon inscription : « mais qu’est-ce que je viens faire dans cette galère ??? » Tout bien réfléchi, qu’est-ce que je crains ? Un Mayenne bis ? L’entrainement a quand même été beaucoup plus sérieux ! Un coup de chaud dans le Mont Garot ? Et alors, toutes les côtes se montent… à son allure, suffit de pas se griller trop vite sur le reste du parcours ! une défaillance en CAP ? c’est clairement mon objectif : faire une « bonne CAP » …là, je continue d’avoir une petite boule au ventre. Allez ! Maintenant qu’on est là, qu’il fait un grand soleil, que les gens sont souriants et que j’ai finalement assez envie de réaliser ce triathlon, on y va !

Natation :

C’était ce qui me motivait le plus initialement : nager en mer. Sauf que là, il faut plus imaginer la Mayenne salée pour obtenir le contexte global : une eau finalement pas aussi claire que ce que je pensais et pas trop de vagues mais avec une longue partie en contre-courant, marée descendante oblige. Le départ est donné. Je me suis mis sur l’extrême droite pour prendre la 1ère bouée à l’extérieur. C’est la foire d’empoigne mais je contourne relativement bien le tumulte. Je reste légèrement sur le côté. Je pose ma nage et réalise une bonne nat…jusqu’à la dernière bouée où j’arrête de regarder loin devant et m’écarte petit à petit du peloton. Un kayak vient à ma hauteur. Je lève la tête et constate avec effroi que je suis à 100 m du peloton…à l’extérieur du virage. Quel con !!!! Je dois m’enquiller cette centaine de mètres supplémentaires. Je ressors de l’eau un peu en colère contre moi-même…j’avais réalisé jusqu’à cette bouée une natation correcte. Sans ce détour, je pense honnêtement que j’aurais pu faire 3-4 minutes de moins.

Vélo :

Là, commencent les ennuis. Pas 3, pas 4 mais 5 boucles à réaliser ma petite dame ! Et comme si ça ne suffisait pas, un passage par une bien vicieuse côte : le fameux Mont Garot et sa pente à 15%. Et bien croyez-moi si vous voulez mais ce passage à 15%, on a le temps d’en profiter parce que l’allure lors de mes différents passages était proche de 10 Km/h. Contrepartie (positive) : une masse de supporters était venue pour encourager les coureurs. Un petit aire de tour de France et de l’ascension d’un col. Ce qui ne m’aura pas empêché de jurer plusieurs fois et de maudire aussi silencieusement que profondément cette maudite côte…. Allez pour le principe, elle aura quand même eu le droit à un « ô la salope » bien tranché après la 2ème montée. Vu la difficulté, j’avais décidé de ne pas me griller les ailes sur le reste du parcours vélo. Gaetan me dépassera dans la 2ème boucle. Je le suivrai sur la portion plate/vallonée jusqu’à la prochaine bosse où nos carrures respectives ne nous permettent plus les mêmes performances…lui s’envole, moi je scotche. L’avantage certain de passer 5 fois par le même endroit est de rencontrer du spectateur régulièrement. Au mont Garot donc, mais aussi dans St Suliac où les virages serrés sont propices à l’amalgame de supporters déchainés prêts à donner de la voix pour supporter leurs champions. Les gars du club de tri de laval auront su me transmettre leur énergie à chacun de mes passages.

Cap :

Normalement, pour moi ça devient encore plus difficile. Sauf que là, j’étais bien décidé à ne pas subir la CAP. J’avais donc délibérément levé un peu le pied en vélo pour garder du jus. Objectif attendu : remonter du monde ! C’est parti pour 2 tours. Ça commence par une longue montée progressive qui annihile toute volonté d’allonger les foulées.  Tiens j’ai dû encore balancer un « ô la salope » à ce moment-là…Le terrain alterne des petits sentiers et de la route. Bien plus à l’aise sur ces dernières portions, j’en profite pour remonter des concurrents. Ça donne des ailes. J’aborde le 2ème tour très confiant. Même circuit, même stratégie : ne pas se griller dans les montées et allonger sur le plat et les descentes. J’ai remonté une quinzaine de concurrents et me suis fait assez peu doubler. Je suis à 2 Km de l’arrivée et pour être honnête, j’ai vraiment très bien vécu ma course. J’entends néanmoins un concurrent qui se rapproche petit à petit. Non ! il ne passera pas ! au dernier ravito, pas le temps de boire de l’eau. J’ordonne aux enfants (je suis comme ça avec les gosses) de m’arroser joyeusement avec tous leurs gobelets d’eau. Message reçu : la dizaine de gamins qui tendent les gobelets s’en donnent à cœur joie et moi je suis trempé et rafraîchit ! La dernière descente. Je n’entends plus le concurrent, j’en remets une couche pour valider ma place. La dernière ligne droite, je me retourne : il est très loin. Je peux lever les bras !

Je suis très loin du podium et des places d’honneur (que je ne vise pas de toute façon). Lever les bras à ce moment, c’est surtout une victoire sur moi-même, une revanche sur Mayenne. Je finis lucide et en ayant gagné des places sur la CAP…une première ! Finalement, en gérant un peu mieux l’effort sur le vélo et en conservant un maximum de jus pour la CAP j’ai trouvé là un moyen de me faire plaisir sur un triathlon distance M. Reste maintenant à être plus concentré sur la nat pour ne pas perdre bêtement des minutes.

Quant à St Suliac, il parait que c’est un des plus beaux villages de France … je n’en ai pas vu grand-chose. Non pas que je passe trop vite en vélo ou en CAP mais que je n’ai pas été très concentré sur le paysage urbain du coin. Par contre la vue sur la Rance et la campagne malouine : super agréable !

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