Cédric et Bruno sont nos 2 lavallois finishers de l’Embrunman Version 2017 ! Cédric revient sur ce projet de longue haleine, entamé depuis quasiment 1an ! :
Embrunman 2017 l’épreuve que j ai coché depuis plus d’un an. Repérage du parcours vélo pendant mes vacances 2016.
Période hivernale consacrée à du foncier et début de saison qui se déroule correctement avec des meilleurs temps que la saison précédente sur les triathlons de la Mayenne. Je rentre dans ma préparation spécifique qui se déroule à merveille. Les sensations sont bonnes à toutes les sorties et la motivation est au top et cela va durer pendant toute la préparation.
Arrivé à J – 4 sur Embrun. Quelques coups de pédales dans les vrais pentes de montagne qui me change du Montaigu et du Mont Rochard et hop repos .
Jour J . 5h30, arrivé au parc à vélo dans le noir avec une température de 16 degrés. Tout juste le temps de préparer mes affaires pour les transitions, enfiler ma combi et c’est l’heure de se diriger vers le départ. J’essaye de me placer plutôt devant je ne veux pas trainer dans l’eau et surtout j’ai les crocs.
6h coup de pétard : on part en courant sur quelques mètres et c’est parti dans une eau à 20 degrés. Trop bizarre, pas de baston pour moi et au bout de 100m je pose ma nage et ça déroule. Mon rythme cardiaque ne monte pas et ça se déroule nickel avec le jour qui se lève doucement. La journée va être bonne. Je sors de l’eau en 59 min 50 à mon Garmin c est bon ça. J’effectue une transition correct, le temps d enfiler la tenue de vélo et c’est parti pour 188km de vélo.
7h07 départ du vélo avec la première bosse qui dure 7 km de quoi se réchauffer direct. Je fais attention de ne pas partir trop fort mais les sensations sont bonnes et je double quelques concurrents. Le paysage est magnifique dans la descente qui suit avec la vue sur le lac. Je passe devant mon fan club à savine le lac qui est déjà chaud et c est parti pour le retour sur embrun et direction l’Izoard. Guillestre passé, les choses sérieuses vont commencer avec les gorges du Guil et ce faux plat de 15 km qui passe bien. Hop, on tourne à gauche et c’est parti pour la montée de l’Izoard que je monte sans en mettre de trop. Je double quelques concurrents et mon rythme est régulier. Je retrouve mon fan club à 5 km du sommet, ça fait du bien pour le moral mais quelques mètres plus tard je sens que mes forces baissent d’un coup. Début d hypo, je mange direct, ça va durer 1/4 d’heure avant que des forces reviennent pour terminer l ascension. Arrivé en haut je mange mon sandwich, discute avec la team et c est parti pour la descente. Arrivé à Briançon il reste 70 km et je me dis qu’ il temps de gérer. Mes sensations sont moins bien. Je ne double plus personne et quelques concurrents me double je ne m’affole pas, direction Embrun avec la cote de Pallon que je passe tranquillement et encouragé par du public partout dans la côte. Arrivé à Embrun, il reste encore le Chalvet et ses 5 km de montée et la descente vers le lac pour la dernière partie: le marathon (distance que je n’ai jamais parcouru).

14h35: départ pour la course à pied. Je suis serein mais je n’arrive pas a trouver mon rythme, une pointe de côté arrive, je ne m’ inquiète pas j’ai l’habitude de courir avec. 6 km passe dont la côte des chamois que je passerai à chaque tour (3) en marchant. Arrivé en haut je retrouve le rythme qui est le mien et la moyenne du Garmin redescend sous les 5,20. Coca et eau à chaque ravitaillement. Le premier tour est fait. Que je marche ou que je cours, j’ai mal au jambes alors autant que ça dure moins longtemps. Je passe enfin le dernier kilomètre et là je savoure, j’accélère et je passe la ligne après une journée qui a commencé 12h32min50s plus tôt, faites de beaucoup de plaisir et un peu de souffrance quand même. 98ème au scratch sur 1100 au départ. Une super compétition dans un cadre magnifique avec pleins de gens qui t’encouragent tout le parcours et des bénévoles au top.
Je remercie ma famille ,mes amis ,le Laval triathlon club et tous ses adhérents pour votre soutien et vos encouragements pendant l’épreuve et surtout pendant cette longue préparation. Il faut vivre ses rêves et se dire que c’est possible.
Maintenant repos.
