Le T24 c’était 24h de course au bout de l’ile de Ré entre le phare des baleines et les marais salants.
Quelques chiffres :
Départ 15h pour 4h de natation en mer par boucle de 1km, 12h de vélo par boucle de 21km jusque 23h puis des boucles de 16km jusque 7h du matin et enfin 8h de CAP par boucles de 7km entre goudron, sable, pierriers et chemins.
1700 participants par équipe de 6,4,2 ou tout(e) seul(e) pour les plus fous.

Pour Marion et moi c’était par équipe mixte de 4 participants. Pas les mêmes bien sûr, d’un côté les Quick Step et de l’autre les UAE. Le T24 c’est avant tout une aventure humaine où la stratégie est composée en fonction des atouts de chacun, pas forcément tous triathlète au départ. Une seule règle : chaque membre de l’équipe doit au moins faire une boucle par épreuve.
La natation se passe bien pour nos deux équipes, les conditions changent au fil des heures. La houle et le courant augmentent progressivement. On prend soin de bien crémer le cou pour éviter les brûlures avec l’eau de mer.
On retourne au village du T24 où tout est pensé pour une atmosphère incroyable. Food truck, scène, musique… même un feu d’artifice à 23h. C’est là que sont donnés les relais pour le vélo et la CAP. Le parcours est plat, les vélos fusent. Il faut bien rester vigilant la nuit quand tous nos repères changent et que le vent se lève. C’est une première pour nous deux de dormir en plein milieu d’un triathlon. Il faut gérer la fatigue psychologique et mentale. Arriver aussi frais que possible pour la CAP, tel est notre objectif.
7h, dernière ligne droite jusque 15h. Plus vraiment frais, il faut pourtant partir sur le parcours de CAP. Il y a de tout, de la fusée aux marcheurs en individuel. A chaque fois c’est l’euphorie au passage des relais. Chaque membre d’équipe donne tout pour soi mais pour son équipe surtout. Derniers calculs pour essayer de lancer une boucle en plus (ou pas) et grapiller des places au classement.
En bref, une organisation et une ambiance incroyable. Les bénévoles font un travail fantastique et en plus on a eu de la chance avec la météo. Nous y retournerons sûrement et on vous invite à faire pareil.
